…et ce dernier est donc inapte à jouer un rôle significatif dans la transition énergétique.
Vraiment ?
Le présent article est repris d’un thread publié sur Twitter, que vous pouvez retrouver à cette adresse et ci-dessous.
La réponse est très simple : aucun moyen de production peu émetteur de gaz a effet de serre n’est suffisant ou suffisamment rapide en l’état actuel.
Il faut plusieurs d’entre eux, plus vite qu’aujourd’hui, voire plus vite que jamais.
Et le nucléaire n’est pas significativement en retard sur ce qu’on appelle les énergies nouvelles.
Et pour une fois, pas de long discours, mais des images qui parleront pour elles-mêmes.





Quelques données pour comprendre certains aspects de ces graphiques.
- On n’y parle que de mix électrique, et non pas de mix énergétique. Car c’est sur l’électricité que nucléaire, hydraulique, et ENR (Énergies Nouvelles Renouvelables) peuvent aujourd’hui avoir un impact important.
- On ne compare que les énergie bas-carbone entre elles, qui représentent environ 90% du mix électrique en France, 50% en Europe, 40% en Amérique du Nord et 30% en Asie-Pacifique et en moyenne mondiale. Les fossiles dominent encore largement (charbon en tête, suivi de gaz).
- L catégorie « autres » est de très loin dominée par la biomasse, suivie de la géothermie, suivie d’un peu tout le reste à l’état de traces.
À l’échelle mondiale, la majorité du travail de « dé-carbonation » de l’électricité reste à faire, mais tous les moyens de production d’électricité bas-carbone sont susceptibles d’y participer à échelle mondiale, certains plus que d’autres en fonction des spécificités locales.
Et s’il fallait absolument retenir que certains sont trop insignifiants pour peser significativement, le nucléaire n’en fait pas partie.
[…] Quelques éléments de réflexion supplémentaires, sur ce sujet, dans ce précédent billet. […]
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[…] Conclusion logique ? On y revient : le nucléaire ne se développe pas assez vite (ah bon ?). […]
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