Tchernobyl et les douaniers français

Cet article est repris du thread initialement publié sur Twitter que vous pouvez retrouver à cette adresse et ci-dessous.

« Ils ont essayé de nous faire croire que le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière »

« Ils vont encore nous raconter que ça va s’arrêter à la frontière »

Combien de fois a-t-on pu entendre ou lire ces phrases et d’autres semblables, ces vannes éculées depuis 30 ans, lorsque sont évoqués un incident, un accident nucléaire ou tout simplement le nucléaire en général ?

De fait, une proportion, jamais chiffrée à ma connaissance (mon ressenti personnel m’inviterai à estimer un généreux huit dixièmes), de la population est convaincue que lors de l’épisode de la catastrophe de Tchernobyl en fin Avril, début Mai 1986, les autorités scientifiques et politiques, ainsi que les journalistes, ont fait croire à la population française que le panache de gaz et aérosols radioactifs libérés sur l’Europe par le réacteur 4 de la centrale Lénine n’avait pas passé la frontière française.

Ce qui en fait, je pense, la théorie du complot la plus répandue du pays, et de très loin. Et je pèse mes mots : théorie du complot. Il s’agit en effet d’une croyance populaire en une collusion entre scientifiques, politiques, journalistes, pour cacher la vérité au citoyen moyen. Une grande conspiration, donc.

Théorie à laquelle adhèrent, ironiquement, nombre de concernés, journalistes comme politiques.

Exemples :

Nucléaire : comme la Russie, la France a déjà nié le passage d’un nuage radioactif

Ou encore :

Michèle Rivasi: « Tchernobyl, c’est le premier gros mensonge de l’Etat »

Bref, des gens très bien placés pour mettre fin à cette rumeur… Mais également, hélas, pour la perpétuer.

Quelques sources pour commencer.
Pour une documentation détaillée (50 pages) de l’historique de Tchernobyl, voir l’essai de Pierre Schmitt, Le « nuage » de Tchernobyl se serait arrêté aux frontières ».

Pour une présentation (podcast de 40 minutes) sur la construction médiatique du mythe, écouter le podcast Le mythe du nuage de Tchernobyl, construction d’un récit télévisuel par Romy Roynard sur 8è Étage.
Son étude complète, La catastrophe nucléaire de Tchernobyl : une crise technologique. Traitements médiatiques et enjeux communicationnels (26 avril 1986-31 mai 1996) est également accessible à ce lien.

Au cœur de cette croyance, aujourd’hui, cette image, extraite d’un bulletin météo sur Antenne 2, diffusé le 30 Avril 1986, deux jours après l’annonce par l’U.R.S.S. de l’accident, qui avait lui-même eu lieu deux jours auparavant.

Cette image est reprise abondamment depuis 1986 pour entretenir le mythe, parfois accompagnée d’extraits, généralement soigneusement coupés, de la présentation du bulletin.
La version complète est, elle, très instructive.

La vidéo ci-dessous en propose un extrait assez long pour comprendre de quoi il en retourne, suivi d’une simulation ultérieure par l’IRSN de la propagation du nuage :

Concrètement, à aucun moment, n’entendrez-vous qu’il « s’arrêterait à la frontière ». Il a été dit dans ce bulletin du 30 Avril 1986 qu’un anticyclone protégeait la France à ce moment, ce qui était correct, et ce, pour a priori trois jours.
Le tout, avec beaucoup de précautions. Les timecodes associés aux extraits suivants sont ceux de la vidéo ci-dessus.

0:38 – Il faut bien faire la différence entre le possible et le réel. D’abord, les certitudes […]

1:11 – Maintenant, les prévisions […]

1:30 – En France, l’anticyclone des Açores s’est développé. La météo affirme qu’il restera jusqu’à vendredi prochain suffisamment puissant pour offrir une barrière de protection

1:44 – Mais attention : ces prévisions sont établies pour trois jours

Il se trouve que le nuage a été détecté en France un peu plus de 24h plus tard pour la première fois, et le surlendemain de manière plus généralisée sur le pays.

Donc, in fine, les prévisions (qui étaient bien qualifiées comme telles) se sont trompées en annonçant une stabilité « pour trois jours » qui n’a en réalité duré qu’un jour, un jour et demi.
Et, depuis trente ans, on crie au mensonge sur cette base ; une légère erreur de prévision météorologique est devenue une théorie du complot faisant des dizaines de millions d’adeptes.
On recycle cette carte sans son contexte, sans rappeler la date, ni la chronologie des événements : on ne lui demande qu’une chose, c’est de confirmer ce que l’on pense en savoir.

Cette anecdote seule n’aurait pas suffi, espérons-le, à créer une telle légende urbaine. Elle offre l’image à instrumenter pour la perpétuer, mais il a fallu l’entretenir.
Et on peut compter sur plusieurs acteurs pour cela :

  • l’incompétence des politiques au pouvoir ;
  • l’intérêt des politiciens et mouvements antinucléaires ;
  • le goût du scandale par les médias
  • le déni des mêmes médias.

Voyons ces quatre piliers dans l’ordre.

L’incompétence
Sans épiloguer sur le long pont du 1er Mai qui s’annonçait alors, faisant que, du 28 au 30 Avril, bien des services publics tournaient déjà au ralenti, il faut noter deux choses :
1) Le gouvernement s’est quasiment muré dans le silence pendant plusieurs jours, laissant les autorités scientifiques (dont le SCPRI et notamment le célèbre Professeur Pierre Pellerin) sur le devant de la scène, justifiant ainsi les reproches de manque de communication ou de transparence à son égard ;
2) Le gouvernement a bien fait de garder le silence car lorsqu’il s’est exprimé, c’était pour le pire :

En témoigne cet extrait d’un communiqué de presse du ministère de l’agriculture émis le 6 mai 1986 (8 jours après l’accident, 6 jours après sa révélation, 2 jours après que les traces du nuage aient disparu des cieux français) :

« Le territoire français ; en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radio-nucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. À aucun moment les hausses observées de radio-activité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique. »

On bondira très justement au mensonge de l’affirmation « totalement épargné », mais il s’agit vraisemblablement plus d’incompétence que de malhonnêteté, puisque la phrase suivante parle de « hausses observées de radioactivité »…
Mais entre silence penaud durant les événements, et communication hasardeuse à l’issue de ceux-ci, le pouvoir politique a apporté sa pierre à l’édifice de la rumeur.

La récupération
C’est très simple à comprendre…
En 1986, le nucléaire français est en plein « boom » : 38 des 58 réacteurs actuels ont déjà divergé, 18 autres sont en chantier.
Auxquels il faut ajouter le parc de réacteurs aujourd’hui arrêtés : 7 réacteurs, dont Superphénix alors fraîchement mis en service ! La bête noire des verts.

Les opposants au nucléaire ont donc une occasion en or de dénoncer les dangers insoutenables de la technologie nucléaire avec les approximations qui leurs sont chères.

On pourra notamment citer la création à cette occasion de la CRIIRAD.
Ou bien illustrer le propos avec cet extrait du journal Libération, le 10 Mai 1986, sur la politique préconisée par les Verts :

« […] arrêter la mise en service des nouveaux réacteurs, abandonner les nouveaux chantiers, arrêter les unités les plus dangereuses (Super Phénix et La Hague), engager un programme d’économie d’énergie et remplacer progressivement les centrales nucléaires par de nouveaux moyens de production. »

La presse « pute à clic »
Naturellement, le terme n’existait pas en 1986, mais le concept était déjà de rigueur. Pourquoi informer objectivement quand on peut inventer des scandales bien plus vendeurs ?

Libération, 2 Mai 1986 (le nuage a été détecté le 1er Mai, mais les journaux n’éditaient pas ce jour férié) :

« À Monaco, on a enregistré des traces de particules peu fréquentables dans l’atmosphère, minimes, ne présentant aucun danger selon les responsables puis, finalement, cela a été le tour de la France. »

Libération, 6 Mai 1986 :

« La France apparaît comme l’un des rares pays d’Europe occidentale miraculeusement épargnés par les retombées de Tchernobyl…
Hier, la Direction de la Qualité au ministère de l’Agriculture a indiqué que le taux de radioactivité des produits agricoles en France est « normal ». La raison ? Le nuage a « tout juste frôlé » la frontière est du pays. »

Libération, 7 Mai 1986 :

« La France miraculée : Le communiqué de presse envoyé hier par le ministère de l’Agriculture indique qu’à aucun moment les hausses observées de radioactivité ont posé le moindre problème d’hygiène publique […]. Des relevés effectués tous les jours dans différents coins de l’hexagone montrent, en fait, que le taux de radioactivité artificielle de l’atmosphère du pays a eu tendance à légèrement augmenter vers le 29-30 avril avant de décliner après le 1er mai et de redevenir normal sur l’ensemble du territoire dans la nuit du 5 au 6 mai. »

On voit que le discours de ce journal peut changer d’un jour à l’autre, affirmer une chose et son contraire au gré des besoins d’informer ou de vendre. Mais l’embrasement survient un peu plus tard.
Libération, 12 Mai 1986, titre en Une :

« LE MENSONGE NUCLÉAIRE
Les pouvoirs publics en France ont menti, le nuage de Tchernobyl a bien survolé une partie de la France, le Pr. Pellerin en a fait l’aveu deux semaines après l’accident nucléaire. »

À ce stade, et j’arrêterai là de balayer les parutions des journaux, on assiste à une construction totalement artificielle et mensongère du mythe.
En mai 86, Libération travestit les faits, réinvente l’historique de la quinzaine passée pour vendre un incroyable scandale.

Errare humanum est, perseverare diabolicum

À ce stade, nous avons donc le terreau fertile offert par la comm’ du gouvernement, la graine que représente l’image choc du STOP à la frontière, et le cultivateur qui a tout intérêt à arroser pour que croisse le rentable mensonge.

Il ne reste plus qu’à perpétuer celui-ci, en ressortant d’année en année les mêmes images et les mêmes extraits sortis de leur contexte pour que s’ancre (et s’encre) peu à peu dans les esprits le récit alternatif des médias.

Il faut qu’à force de le revoir encore et encore, tout le monde soit intimement convaincu de se souvenir de cette Vérité Alternative comme étant le récit exact des événements d’Avril-Mai 1986.

Qui, parmi vous, se souvient clairement, ou connait quelqu’un qui se souvient clairement (en ce qui me concerne, c’est ma maman qui était ado en 1986) de la télé qui affirmait que le nuage ne touchait pas la France ?

D’une certaine manière, vos/leurs souvenirs ont été ré-écrits…

Ce travail sur le récit alternatif, politiques et médias s’y attellent avec grand sérieux. Mais les deux sources citées en introduction y reviennent abondamment pour qui souhaiterait approfondir sur cet effort d’entretien du plant. Je passe mon tour.

Ce paragraphe constitue un ajout par rapport au thread initial, suite à des échanges en retour sur ce dernier. Certaines personnes considèrent que l’image marquante pour elles n’est pas ce panneau stop, mais celle de cette journaliste, à la frontière franco-allemande, une salade en main. La journaliste expliquait alors que cette salade était jugée propre à la consommation en France, alors qu’elle ne le serait pas en Allemagne. D’où l’allusion à « l’arrêt à la frontière ».
Pour ces personnes là, donc, la frontière est une simple métaphore. Néanmoins, pour la majorité, c’est au premier degré qu’il est considéré que le discours officiel était « le nuage s’est arrêté à la frontière ».

En ce qui concerne la différence de traitement et de mise en œuvre de dispositions sanitaires, plusieurs choses sont à noter :
1) Ce n’est pas parce que l’Allemagne et la France font différemment que l’Allemagne a raison
2) Le discours au niveau fédéral en RFA ne se distinguait pas du discours au niveau étatique en France
3) Les Länder allemands étaient en désaccords les uns avec les autres, certains imposant des mesures, d’autres non
4) Que ce soit à l’échelle nationale comme internationale, les désaccords traduisent des motivations politiques plus que sanitaires (voir l’essai de Pierre Schmitt pour les détails)
5) En 86, les mesures effectuées en France ne justifiaient pas la mise en œuvre de dispositions particulières (hormis des contrôles renforcés), ce n’est pas une opposition des politiques aux recommandations des scientifiques qui se cache derrière l’absence de mesures
6) 30 ans de retour d’expérience ne remettent pas en cause les décisions alors prises en France

Concluons.

Aujourd’hui, le souvenir collectif est celui-ci :

« Les politiques et les scientifiques nous ont menti en disant que le nuage s’était arrêté à la frontière, en nous cachant le danger et en nous laissant nous empoisonner. »

La vérité est un poil plus complexe : 

« Les politiques se sont emmêlés les pinceaux, les scientifiques ont suivi le passage du panache en nous assurant que cela ne posait pas de problème sanitaire, et à raison jusqu’à preuve du contraire.
Tandis que les médias ont alterné entre information sérieuse et mensonge total ».

La prochaine fois que vous lirez « Et ils vont nous dire qu’il s’arrête à la frontière, celui-là ? », prenez le temps d’expliquer à la personne qu’elle reprend un mythe.
Contribuez à lutter contre cette réécriture de l’Histoire.

Et si vous avez su lire jusque là, vous pouvez aussi RT/partager pour lutter contre cette légende urbaine 😉


13 réflexions sur « Tchernobyl et les douaniers français »

  1. Désolé, je n’ai rien trouvé de significatif dans votre article. J’ai le souvenir de chernobyl et de l’intox des pouvoirs publics, leurs assertions n’étaient vraiment pas crédibles. Il y a nombre de cas de pb thyroïde, dont ma fille (et refus de recenser auprès des médecins) les cancers sont à des taux perçus anormaux par certains professionnels de santé dans certaines régions et divergent des dispersions par type, habituelles. J’ai lu des publications sur le taux anormal de radiation en corse…
    L’incurie des responsables politique et santé à été mesurée avec d’autres sujets (amiante, sang contaminé…) et je suis temoin de pratiques I conséquentes comme l’usage de déchets miniers radioactifs utilisés en construction et sur les routes dans plusieurs régions de France. J’en avais connaissance pour la région d’ambazac ou les maisons ne se vendent plus mais ailleurs ou on a fait de l’extraction c’est pareil.
    Aucun lanceur d’alerte, aucun scientifique n’a placé son ambition fraternelle au-dessus de son consentement mesquin.

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    1. « J’ai le souvenir de » -> J’ai traité ce sujet dans l’article.
      « Il y a nombre de cas de pb thyroïde » -> Il y a des statistiques à ce sujet, qui montrent que ces cas sont de plus en plus fréquents depuis le début des années 80. Oui, ils sont plus nombreux, non, rien ne permet d’établir un lien avec Tchernobyl.
      « des publications sur le taux anormal de radiation en corse » -> Un taux anormal n’est pas significatif de dangereux. Du point de vue d’un parisien, le taux de radioactivité en Lozère est anormal, pas dangereux pour autant, heureusement.

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  2. Je rejoins l’auteur du commentaire précédent, je trouve ça limite de prendre la défense de la communication d’état sur ce coup. Je ne sais pas si tu connais Defakator sur youtube mais c’est un debunker connu, qui étaye toujours ses discours de preuves, et lui considère que la dissimulation des retombées est belle et bien un complot d’état, si ce n’est le seul « complot » admissible et probable. Quid des aliments interdits d’un côté de la frontière et pas chez nous ?

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    1. Je connais Defakator, et si j’estime son travail ordinaire, sa vidéo sur le nucléaire est une aberration, un reportage militant très pauvre en esprit critique : il a cherché toutes les sources pouvant conforter ses idées reçues et les a amalgamées dans la vidéo, et quand il en trouvait qui permettait de discréditer des personnes le contredisant, il les y ajoutait.
      La communication d’État était, en caricaturant : « Y’a pas eu de retombées en France, enfin si mais sans risque sanitaire », et aussi maladroite pouvait-elle être, elle n’était pas mensongère. On peut tout à fait en critiquer la forme (attention toutefois à ne pas juger la communication en 86 selon les critères actuels, internet, etc.), le fond, c’est plus difficile.

      Concernant les différences de part et d’autres des frontières, elles s’expliquent par des motifs non pas sanitaires mais politiques. En l’absence de norme européenne sur le sujet, chaque gouvernement y a été de ses critères plus ou moins scientifiquement fondés ou plus ou moins arbitraires. Entre autres intervenait l’opportunité de faire interdire les imports de certaines denrées concurrentielles pour favoriser les acteurs locaux : c’est une guerre économique qui s’est jouée là !
      Par ailleurs, le fait que les seuils d’interdiction aient été différents de par et d’autre de la frontière allemande, par exemple, ne permet aucunement d’affirmer que les allemands avaient raison et les français tort. D’autant plus que l’on pouvait trouver les mêmes choses de par et d’autre de la frontière entre deux Länder en RFA!
      En effet, la position de l’État Fédéral était il me semble la même que celle de l’État Français. Mais certains Länder ont indépendamment décidé de ne pas suivre les directives et de revoir à la baisse les seuils, voire d’écarter tous les produits d’un type et d’une provenance.

      Sans argument scientifique en leur faveur, il n’y aucune raison de supposer qu’ils avaient raison. D’autant plus que 30 ans de retour d’expérience, à présent, semblent confirmer l’absence d’impact significatif des retombées de Tchernobyl en France. L’absence de péril sanitaire considérée à l’époque n’est pas remise en question.

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      1. Merci de votre réponse, mon relativisme me pousse à situer la vérité entre les deux opinions, l’importance du nucléaire pour le pays a forcément mené a des dissimulations ou a des ajustements, dont l’opinion publique n’a pas forcément la bonne mesure, certes. Rien n’est jamais tout blanc ni tout noir !
        Je retrouve la même détermination a convaincre et noyer de preuves le lecteur ici que sur les sites pro glyphosate, contrepoints, seppi OverBlog, imposteurs OverBlog, qui sont clairement des officines de communication de Monsanto, dont les kapos sont d’anciens ingénieurs agronomes onusiens ou gravitant dans le milieu phytosanitaire, qui ne traitent que du lobbying.
        J’ai le même feeling avec vous, à tort peut être, mais j’ai des amis qui bossent a penly/paluel et leur discours est moins tranché, il se concentre plutôt sur la catastrophe financière qu’est l’EPR.
        Je n’ai pas de souci par rapport au nucléaire en tant qu’energie, mais j’ai toujours un vieux tic qui me vient quand je lis quelq’un qui défend son patron car ce n’est jamais objectif, demandez a l’équipe de Trump ou de Kim Jong si tout est legit et ils vous répondrons que oui.

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        1. Supposer, à priori, le mensonge et la dissimulation, ne serait-on pas un peu éloignés du principe de parcimonie ?
          Supposer, à priori, que toutes ces personnes avec lesquelles vous êtes en désaccord sur le sujet du glyphosate, sont des « officines de Monsanto », même chose ?

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  3. Bonjour,
    J’ai jeté un oeil sur le site de P. Hillion.
    Si dans les choses « intéressantes », vous comptez ce passage: « En 2005, le gouvernement ukrainien donnait comme chiffre de décès pour les liquidateurs 45.000, dix ans plus tard, on est plus proche de 600.000, en comptant les habitants des zones contaminés. Tous les chiffres concernant le nucléaire sont maquillés, on emprisonne (en Biélorussie) les scientifiques qui dénoncent et prouvent le désastre. »
    C’est sûr que c’est du lourd…
    Bizarre mais quand je compare avec les rapports de l’UNSCEAR (l’équivalent du GIEC pour le nucléaire), je n’ai pas le même son de cloche…Mais bon, vu que Greenpeace foule au pied les rapports du GIEC (https://www.youtube.com/watch?v=xx55qcGdXOo), pourquoi ce gêner…
    Je ne sais pas si un jour ce individus seront condamnés pour les mensonges qu’ils ont volontairement propagés…

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    1. Sans doute, mais pas ici, je n’ai pas au programme de creuser particulièrement le sujet de Tchernobyl dans un futur proche. En revanche, sur le site de l’IRSN, vous trouverez plusieurs articles, sortis régulièrement depuis plusieurs années et quelques uns à l’occasion de l’anniversaire de la catastrophe, il y a quelques jours.

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